CADOL "mieux connaître le parc social" du 28 septembre 2017

Le CADOL a débuté par un point sur l’actualité : la stratégie logement du gouvernement. Cette stratégie s’articule autour de 3 piliers : construire plus, mieux et moins cher ; répondre aux besoins de chacun ; améliorer le cadre de vie.

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Le CADOL s’est ensuite intéressé à l’étude sur les migrations résidentielles réalisée par l’Insee en partenariat avec la DREAL des Pays de la Loire. Cette étude vise à analyser les migrations au sein des 7 principales aires urbaines de la région mais également les flux entrants et sortants.
Connaître les migrations internes permet de répondre à un enjeu fort en matière de lutte contre l’étalement urbain : que faut-il produire pour garder les ménages à proximité des fonctions urbaines ?

Connaître les flux entrants et sortants est un élément d’appréciation de l’attractivité des territoires et de la tension sur l’offre nouvelle à produire.

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Le reste du CADOL a été consacré à la connaissance du parc locatif social sous l’angle du peuplement et de la tension.

Dans un contexte où le modèle du logement social en France est questionné, la DREAL a souhaité caractérisé le modèle du logement social ligérien. Pour ce faire, le rôle social de chaque segment de parc a été évalué selon la méthode développée par le Cerema Nord Picardie. Le rôle social d’un secteur de marché est évalué à partir du rapport entre le poids des ménages pauvres sur le secteur et le poids des ménages pauvres dans l’ensemble des ménages. Il ressort des travaux que le modèle du logement social en Pays de la Loire s’inscrit dans le modèle généraliste français, avec toutefois un rôle social un peu plus élevé sur le parc public qu’au niveau national.

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La DREAL a réalisé des travaux sur la tension du parc locatif social au travers de l’analyse de la demande. Cette étude complète la qualification des tensions via le système d’information sur les tensions du marché du logement. L’étude a permis de mieux connaître les attentes des demandeurs, variables selon qu’ils soient ou non logés sur le parc social : de plus petits logements demandés en externe à taille de ménage équivalente. Il apparaît par ailleurs que :
plus le parc social est réduit, plus la demande externe est forte ;
l’écart entre l’offre et la demande de logements en termes de taille est d’autant plus important que les logements sont grands ;
les délais moyens d’attribution sont plus longs en interne qu’en externe ;
les taux de satisfaction sont globalement plus élevés sur la demande externe, et surtout sur les grands logements ;
la mobilité est plus forte sur les petites typologies.

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