La tension du parc locatif social en région Pays de la Loire

Dans le cadre des réflexions engagées au niveau national sur le besoin des territoires en petits logements sociaux, la DREAL des Pays de la Loire a réalisé une étude relative à la tension sur les différentes typologies de logements du parc social.

Cette étude met en relation des indicateurs propres à qualifier la tension sur ce secteur de marché du logement.

L’analyse a été réalisée, dans un premier temps, à l’échelle régionale à partir de l’exploitation de données issues de Filocom, du RPLS et des fichiers départementaux de la demande locative sociale et dans un second temps, déclinée au niveau des départements de la région.

Les territoires sélectionnés pour l’analyse correspondent aux 11 territoires de gestion des aides à la pierre de l’État. Les EPCI littoraux de Loire-Atlantique et de Vendée, de même que dans le Maine-et-Loire, les communautés d’agglomération du Choletais et du Saumurois regroupées, ont été dissociés du reste des territoires de gestion, en raison de leurs spécificités.

Pour bien interpréter cette analyse, il faut noter que :

- sur le choix des indicateurs : le décalage entre la demande et l’offre de logements dépend de nombreux facteurs tels que la localisation du logement sollicité, la composition familiale, l’âge, les revenus des ménages (ces deux variables étant corrélées), la taille du logement sollicité en comparaison de la taille du parc local, les importances respectives des demandes externes et internes, etc.
- sur le mode de fonctionnement des indicateurs : l’indicateur "nombre de demandes rapportées au parc existant" ne saurait être dissocié de l’indicateur "taux de mobilité" qui vient le pondérer, ce qui explique que grâce à un taux de mobilité plus fort, les délais d’attribution des logements de type 1 voire type 2, qui font l’objet d’une demande externe intense au regard de l’offre, sont souvent (mais non systématiquement) courts.

Partager la page

S'abonner