Petites lignes ferroviaires : les premiers plans d’actions régionaux signés

Les lignes de desserte fine du territoire, souvent appelées « petites lignes », représentent environ un tiers du réseau ferroviaire français qui accueille des voyageurs.

Malgré une amélioration constatée depuis la fin de la décennie passée, ce réseau est âgé (40 ans en moyenne pour la voie et les rails). De fait, le linéaire de voies affecté de ralentissements a quasiment doublé de 2009 à 2017 (de 1 500 à plus de 2 700 km).

Ces petites lignes irriguent tous les types de territoires, partout dans le pays : étoiles et nœuds ferroviaires en secteur dense, liaisons interrégionales, liaisons unissant des métropoles et des villes moyennes. Cette grande hétérogénéité doit conduire à des réponses différenciées, suivant les enjeux propres à chaque ligne.

Le Premier ministre a donc souhaité que des plans d’actions soient élaborés dans chaque région, ligne par ligne, en mobilisant les efforts conjoints de l’État, de SNCF Réseau et des Régions en partant des besoins de chaque territoire. Ces plans d’actions doivent permettre de :

  • hiérarchiser le réseau pour apporter des réponses adaptées aux réalités très diverses de ces lignes
  • refonder le pilotage du système ferroviaire, en construisant une relation nouvelle entre ses trois acteurs principaux, l’État, les Régions et SNCF Réseau
  • donner une visibilité à l’horizon 2032
  • engager un travail de fond pour objectiver les flux financiers et clarifier les responsabilités
  • ouvrir les modes de gestion, soit pour permettre aux Régions d’assumer plus de responsabilités, soit pour s’appuyer sur d’autres intervenants, poussant à l’innovation et aux gains de productivité ;
  • relancer la mise en place de « trains légers » et pousser les industriels en ce sens.

Ce 20 février 2020, les deux premiers plans d’action régionaux ont été signés, il s’agit de la région Centre-Val de Loire et de la région Grand-Est.

Plus d’informations dans le dossier de presse

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