Le rôle social des parcs de logements

L’étude du rôle social des parcs de logements s’appuie sur une méthodologie créée en 2011 par le Cerema Nord-Picardie. La méthode évalue le rôle social des parcs à partir de leur peuplement en croisant des données sur les parcs avec des données socio-économiques caractérisant leurs occupants à l’échelle régionale et départementale, ainsi qu’au niveau des EPCI. Pour compléter la caractérisation du rôle social des parcs, l’étude porte également sur une analyse de la monoparentalité qui peut être un facteur d’aggravation de la situation des ménages, notamment en cas de cumul des difficultés.

A l’échelle régionale, les ménages pauvres en Pays de la Loire sont répartis de manière assez « équilibrée » entre les parcs :

  • 36 % dans le parc public,
  • 31 % dans le parc locatif privé,
  • 31 % dans le parc de propriétaires.

Cette distribution des ménages pauvres est différente de la répartition de l’ensemble des ménages de la région au sein des parcs : 13 % vivent dans le parc public, 20 % dans le parc locatif privé et 66 % dans le parc de propriétaires.

Sur l’ensemble des départements, le parc public se caractérise par une fonction sociale plus forte que les autres parcs, en logeant de manière plus importante les ménages les plus pauvres.
Le parc locatif privé exerce également une fonction sociale, variable selon les départements. Elle dépend du poids des ménages pauvres, de la capacité du parc social à les accueillir et des loyers.
Enfin, le parc des propriétaires a un rôle social faible sur l’ensemble des départements, puisqu’il n’est accessible qu’aux ménages ayant les capacités financières de rembourser un emprunt et de supporter les charges liées à l’habitation. Ce constat est conforme à la fonction de ce parc.

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