Étude inter-régionale de connaissance des marées vertes du littoral atlantique sous influence de la Loire et de la Vilaine (secteur compris entre Quiberon et Ré)

Les échouages d’algues vertes observés de manière récurrente sur le littoral des Pays de la Loire constituent une nuisance préoccupante.

La DREAL des Pays de la Loire a engagé en mars 2013 une étude du milieu marin destinée à mieux comprendre ces phénomènes, et à identifier les facteurs de maîtrise les plus pertinents pour les différents sites d’échouage. Le périmètre de cette étude, qui s’étend de la presqu’île de Quiberon à l’île de Ré (golfe du Morbihan exclu), correspond aux secteurs sur lesquels les phénomènes sont les moins bien connus, et qui sont les plus impactés par les apports de la Loire et de la Vilaine. Cette étude interrégionale (du littoral des départements du Morbihan, de la Loire-Atlantique, Vendée et Charente Maritime), a été confiée au Centre d’Etude et de Valorisation des Algues (CEVA) et à son sous-traitant HOCER.

Le suivi technique de la prestation a été assuré par un comité de pilotage constitué de représentants des services de l’Etat et des établissements publics concernés, afin de valider les propositions méthodologiques et les productions du prestataire.

Les objectifs de l’étude

  • Mission A : élaborer à partir d’un travail bibliographique un document de référence sur les marées vertes du secteur d’études 
    document à télécharger :
  • Mission B : affiner la connaissance des phénomènes affectant les sites d’échouage d’algues et préciser les facteurs de maîtrise de ces phénomènes sur le secteur d’étude.
    Une estimation des flux d’apports en nutriments a été réalisée.
    documents à télécharger : et Les prospections de terrain et les enquêtes menées auprès des communes ont permis de réaliser des fiches descriptives de chaque site d’échouage. document à télécharger :
  • Mission C : étudier différents scénarios de réduction des marées vertes par modélisation. Les conditions de calage du modèle mathématique et les résultats obtenus sont décrits dans les rapports ci-après.
    documents à télécharger : ,

Les principales conclusions de l’étude

  • L’ensemble des sites étudiés sont concernés par des « marées vertes d’arrachage », à l’exception de la baie de Pont Mahé (« marées vertes d’algues dérivantes ») en Loire-Atlantique. Ces échouages sont constitués pour une partie importante par des algues se développant sur platiers rocheux à l’état fixé et arrachées lors des tempêtes. L’étude porte donc autant sur les platiers (croissance, arrachage) que sur les sites d’échouage. Elle permet ainsi la constitution de secteurs cohérents, associant pour chaque zone de croissance son (ses) site(s) d’échouage.
  • Les secteurs des Iles de Ré et de Noirmoutier sont les plus concernés par des proliférations locales massives.
  • L’étude montre le rôle majeur des apports en nutriments de la Loire, et dans une moindre mesure de la Vilaine, sur le développement des marées vertes du littoral compris entre Presqu’île de Rhuys et Notre-Dame-de-Monts.

À l’échelle de la zone d’étude, les autres cours d’eau côtiers (hors Loire et Vilaine), aux bassins versants beaucoup moins étendus, et les rejets de station d’épuration contribuent peu au développement des marées vertes. Toutefois l’étude confirme l’existence de flux de nitrates en provenance de ces petits contributeurs (10% du total des flux) comparables à la surface de ces bassins versants (9% de la superficie totale). Leur possible impact local n’a par ailleurs pas été écarté par l’étude, le modèle ne permettant pas de simuler leur influence à une échelle inférieure.

Le rapport de synthèse de l’étude (janvier 2015)

document à télécharger :

Partager la page

S'abonner