Renforcement électrique de la "façade atlantique" : l’aire d’étude du projet est validée

GILA : le projet de renforcement électrique de la « Façade atlantique »

À l’issue de deux réunions de concertation, le 23 janvier 2025 à Nantes présidée par la préfecture des Pays de la Loire et le 30 janvier 2025 à Bordeaux présidée par le préfet de Nouvelle-Aquitaine, et réunissant les parties prenantes (élus, associations, représentants professionnels…) concernées par le projet de renforcement du réseau électrique de la façade atlantique, aussi appelé GILA (Gironde – Loire-Atlantique), Étienne GUYOT, préfet de la région Nouvelle-Aquitaine, préfet de la Gironde, a validé l’aire d’étude de ce projet interrégional. Les échanges ont notamment abouti à exclure de l’aire d’étude initialement envisagée le périmètre du parc naturel marin de la mer des Pertuis et de l’estuaire de la Gironde.


La réponse proposée par le gestionnaire du Réseau de Transport d’Électricité français (RTE) prévoit un ouvrage d’environ 400 km, 270 km de liaison sous-marine et 130 km de liaison souterraine, qui reliera la Gironde à la Loire-Atlantique.

Cette double liaison électrique de 320 000 volts en courant continu sera créée le long de la façade atlantique, et reliée à des stations de conversion à construire à proximité des postes de raccordement.

Le ministre en charge de l’Énergie a validé la justification technico-économique de ce projet qui est désormais entré en phase de concertation, et a confié au préfet de Nouvelle-Aquitaine, préfet de la Gironde, la coordination de cette concertation, qui implique 2 régions et 4 départements : la Loire-Atlantique et la Gironde seront concernées pour les ouvrages à terre et en mer, la Vendée et la Charente-Maritime uniquement pour ceux en mer.

Chaque nouveau projet de construction d’ouvrage électrique de tension supérieure ou égale à 63 kilovolts doit faire l’objet d’une concertation avec les acteurs locaux avant son instruction administrative. Cette concertation doit permettre d’informer les acteurs locaux et de définir avec eux les caractéristiques du projet permettant d’en limiter les impacts environnementaux.

C’est dans ce cadre que deux réunions ont été organisées :
• l’une à Nantes, le 23 janvier 2025, présidée par la préfecture des Pays-de-la-Loire, rassemblait les parties prenantes du nord du projet ;
• l’autre à Bordeaux, le 30 janvier 2025, avec les acteurs du sud du projet, vient clôturer cette première phase de concertation et de validation de l’aire d’étude du projet.

Les échanges auxquels ont contribué plusieurs dizaines de participants ont notamment abouti à exclure de l’aire d’étude initialement envisagée le périmètre du parc naturel marin de la mer des Pertuis et de l’estuaire de la Gironde.

Sur cette base, une concertation plus large du public va se tenir au printemps, sous l’égide de la commission nationale du débat public (CNDP). RTE va également poursuivre les échanges avec les parties prenantes pour co-construire la localisation des futures installations électriques du projet. Des propositions de fuseaux et d’emplacements de moindre impact seront présentées aux parties prenantes lors de nouvelles réunions de concertation organisées par les préfectures début 2026, en vue d’une validation finale par le ministre en charge de l’énergie.

À l’issue de cette phase de concertation, le projet sera soumis à une évaluation environnementale et les différents ouvrages feront l’objet de demandes d’autorisations administratives (2026-2027), avant le démarrage des travaux prévu début 2028, en vue d’une mise en service attendue en 2033 et 2034.

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