Mise en œuvre d’un fonds visant à améliorer l’insertion dans l’environnement auprès des riverains de la LGV

Suite au rapport remis par le CGEDD (voir l’article sur le sujet),la Ministre des transports, s’est engagée à mettre en place un fonds de 11 millions d’euros afin d’améliorer – pour les riverains – l’insertion dans l’environnement de la Ligne grande vitesse Bretagne – Pays-de-la-Loire (LGV BPL). Ce fonds – financé à 50 % par l’État (5,5 M€) et 50 % par les collectivités financeuses de la LGV (5,5 M€) – est déployé depuis 2020.

Basé sur les critères posés par le rapport du CGEDD, un scénario a été établi pour les maisons les plus exposées aux pics de bruit.

Le scénario retenu par les partenaires financiers se décline en plusieurs étapes :
- Proposer de racheter les biens exposés à des pics de bruit modélisés supérieurs à 80 dB(A) qui ne peuvent bénéficier d’une protection à la source.
Une protection phonique de l’habitation sera proposée aux riverains qui refusent la proposition d’acquisition.
- Réaliser des protections à la source permettant de réduire de 3 dB(A) les pics de bruit modélisés pour les maisons lorsque c’est possible techniquement et économiquement pertinent.

Ce scénario est en cours de mise en œuvre sous la responsabilité du Préfet de Bretagne, missionné par la Ministre des transports afin de coordonner les opérations dans les deux régions. Les préfets de département de la Sarthe, de la Mayenne et de l’Ile et Vilaine suivent l’avancement de la démarche et assurent la mise en œuvre du fonds dans leur département, ainsi que la concertation locale. Après estimation du service des Domaines, les propositions de rachat ont été faites aux riverains et les travaux de protection à la source ont été réalisés sur 2 des 4 sites identifiés.

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