Hydroélectricité

L’hydroélectricité récupère la force motrice des cours d’eau, des chutes, voire des marées, pour la transformer en électricité.
On distingue les installations hydroélectriques « au fil de l’eau », qui font passer dans une turbine tout ou partie du débit d’un cours d’eau en continu, et celles nécessitant des réserves d’eau (« par éclusées » ou « de lac ») :
les deux types d’installations nécessitent des barrages, qui sont bien plus importants pour la 2ème catégorie (« grands barrages »).
La région des Pays de la Loire ne bénéficiant pas d’un relief marqué, le potentiel de développement de la ressource hydroélectrique y est faible.
Le nombre d’installations est par conséquent limité : 57 installations en fonctionnement en 2019.. quelques dizaines de petites unités, principalement situées sur les cours d’eau des départements de la Mayenne, de la Sarthe et de la Vendée.
Un état des lieux, réalisé par la DREAL en 2010, fait ressortir les ordres de grandeurs suivants :

  • 35 petites centrales hydroélectriques raccordées au réseau électrique et environ une dizaine de plus utilisées en autoconsommation, soit un total de l’ordre de 45 installations,
  • une puissance maximale de 11.3 MW au réseau et un peu moins de 1MW supplémentaire en autoconsommation, soit un total de l’ordre de 12 MW,
  • une production d’électricité comprise globalement (installations raccordées au réseau ou utilisées en autoconsommation) entre 12 et 22 GWh/an (selon la pluviométrie annuelle et les arrêts de maintenance), soit entre 1 et 1.9 ktep/an.

Retrouvez plus d’informations sur le site de l’observatoire TEO

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