Rénovation énergétique et évaluation de l’adéquation de l’offre en professionnels qualifiés RGE en Pays de la Loire

Le bâtiment étant le 2ème secteur le plus émetteur en gaz à effet de serre, la rénovation énergétique des logements constitue un axe structurant de la stratégie nationale pour atteindre la neutralité carbone, à l’horizon 2050.

Elle est au carrefour de plusieurs enjeux : environnemental, tout d’abord mais aussi économique, par l’activité générée, et social, en luttant contre la précarité énergétique.

Le défi est immense : en France, d’après la dernière étude publiée par l’Observatoire national de la rénovation énergétique en juillet 2022, environ 5,2 M de logements seraient des passoires thermiques (étiquettes F ou G) soit 17,3 % des résidences principales. La région des Pays de la Loire en dénombrerait 366 000 (17 % du parc).

C’est pourquoi, au vu de l’intensification de l’activité de rénovation et des enjeux, la DREAL a missionné la Cellule Economique Régionale de la Construction (CERC) des Pays de la Loire pour étudier l’offre en entreprises et artisans certifiés RGE (reconnu garant de l’environnement) et évaluer dans quelle mesure elle est adaptée et suffisante, en nombre et en domaines d’intervention.

L’analyse a été conduite à partir d’une exploitation des données MaPrimeRénov’ (MPR) et des statistiques RGE du ministère de la Transition écologique pour l’année 2021.

Trois échelles de territoires ont été étudiées :
• la région dans sa globalité ;
• chacun des 5 départements ;
• 5 intercommunalités de taille et de profil différents : Nantes métropole, Mauges communauté, la Communauté de communes du Pays de Château-Gontier, la Communauté de Communes du Pays Sabolien et la Communauté de communes du Pays de St Gilles-Croix-de-Vie.

Si, en moyenne, 3/4 des entreprises intervenues pour des dossiers MPR ont leur siège social dans la région, l’étude de la CERC met en évidence des disparités, selon les départements et le type de prestations réalisé (chauffage, isolation, huisserie, audit, autres). Alors que la Loire-Atlantique affiche le taux le plus élevé d’entreprises locales mobilisées (74,8%), la Mayenne et la Sarthe recensent, à l’inverse, davantage d’entreprises extérieures, majoritairement franciliennes (taux de mobilisation des entreprises locales de 59,6 % pour la Mayenne et de 58,6 % pour la Sarthe).

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