Réduction des émissions de gaz à effet de serre…
Réduction des émissions de gaz à effet de serre sur le projet de déviation d’Ernée : une approche ambitieuse et structurée
Dans le cadre de son engagement en faveur de la transition écologique, la DREAL a mis en place une stratégie ambitieuse de décarbonation pour le projet de déviation d’Ernée. Ce projet comprend la réalisation d’un tracé neuf sur 3,6 km ainsi que le réaménagement de 1,4 km d’une route existante. Afin d’optimiser l’empreinte carbone du projet, la DREAL a lancé un marché public d’assistance à maîtrise d’ouvrage spécifique à l’étude et à l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre (GES).
Un marché d’assistance dédié à la réduction des GES
L’objectif principal de ce marché est d’identifier et de mettre en œuvre des optimisations basées sur le dossier d’avant-projet afin de les intégrer dans la phase de conception du projet. Cette approche vise plusieurs axes majeurs :
_* l’évaluation et l’amélioration du bilan carbone du projet en phase projet,
_* l’intégration de critères et clauses environnementales spécifiques dans les Dossiers de Consultation des Entreprises (DCE) des marchés de travaux,
_* le suivi des émissions de GES tout au long des phases de travaux,
_* la réalisation d’un bilan annuel des émissions,
_* un bilan final comparé aux estimations réalisées en phase projet.
Une approche innovante pour limiter l’impact environnemental
Dès la phase d’étude, des choix de conception ont permis de limiter l’artificialisation des sols de 4,6 hectares, entraînant ainsi une réduction des émissions de GES d’environ 800 tonnes équivalent CO2 (tCO2eq). Par ailleurs, les mesures compensatoires environnementales mises en place dans le cadre du projet permettront la création de puits carbone totalisant une séquestration de 3 280 tCO2eq.
Un potentiel de réduction significatif en phase travaux
Au-delà des gains réalisés en phase d’étude, des mesures spécifiques en phase travaux devraient permettre une réduction supplémentaire de 1 500 tCO2eq. Ces optimisations concernent notamment :
_* l’usage de matériaux à plus faible empreinte carbone (enrobés recyclés, abaissement de température, béton bas carbone),
_* l’optimisation des procédés de construction et de logistique chantier,
_* la limitation des déplacements et l’utilisation de véhicules à faibles émissions.
Un objectif ambitieux pour un chantier plus vert
Grâce à l’ensemble de ces actions, l’objectif fixé par la division maîtrise d’ouvrage est d’atteindre un bilan carbone final inférieur à 8 000 tCO2eq, soit une réduction de plus de 5 000 tCO2eq par rapport à l’estimation initiale du projet. Cette démarche exemplaire s’inscrit pleinement dans les objectifs nationaux de réduction des émissions de GES et de lutte contre l’artificialisation des sols, démontrant qu’il est possible de concilier aménagement du territoire et préservation de l’environnement.
En phase construction, la répartition des émissions de GES (en tCO2eq) est la suivante :
Soit une émission totale de 16 612 teqCO2 pour l’ensemble de la phase construction.
Et voici le bilan GES en phase projet :
Au total pour la phase projet, le bilan GES est de 8 800 teqCO2 émis.