Présentation des Plans nationaux d’actions

Les plans nationaux d’actions en faveur des espèces menacées ont été institués en 1996 dans le cadre du "programme d’action pour la diversité biologique en France - faune et flore sauvage" et constituent l’un des outils de la Stratégie Nationale en faveur de la Biodiversité (SNB).

Ils sont élaborés par le ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie dans le cadre des engagements internationaux de la France pour la conservation de la biodiversité.

 
 

Les plans nationaux d’actions, documents d’orientation pour l’ensemble des partenaires qui participent à leur réalisation, ont pour objectif la conservation des espèces. Ils sont élaborés en tenant compte de la menace aux niveaux national et européen qui pèse sur l’espèce et de la responsabilité patrimoniale de la France par rapport aux effectifs ou à l’aire de répartition mondiale de l’espèce.

Ces plans prennent en compte les dimensions biologique, juridique, économique, sociologique et culturelle pour restaurer une espèce. La mise en œuvre des mesures de conservation s’efforce d’intégrer les nombreux acteurs concernés par la gestion des populations et de leurs habitats.

 
 

Leur élaboration est le résultat de deux constats :

* les actions de conservation sont la conséquence directe de l’analyse des causes de déclin de l’espèce concernée, qui ne sont pas toujours connues ;
* la biologie de la conservation est une science qui dépasse largement le domaine de la biologie classique, elle nécessite donc des compétences très diverses.

 
 

La rédaction d’un plan d’actions est donc collective et est réalisée par un groupe de travail composé de spécialistes et experts dans les différents domaines concernés. Ainsi, un plan d’actions est constitué de deux parties :
* une synthèse des connaissances qui précisera les causes de déclin de l’espèce,
* une partie opérationnelle, qui, après avoir défini la durée du plan, liste par ordre de priorité les actions de conservation à mener, les modalités de leur mise en œuvre, de leur suivi et de leur évaluation, les moyens financiers à y consacrer.

 
 

Le plan d’actions est ensuite mis en œuvre par un animateur désigné et piloté nationalement par une DREAL. Il est souvent décliné au niveau régional. Au terme du plan, d’une durée générale de 5 ans, une évaluation globale est faite. Elle sert de base à la rédaction d’un nouveau plan d’actions si le statut de conservation de(s) espèce(s) concernée(s) le justifie toujours.

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