Panorama des réseaux de chaleur dans la région - enquête 2015 (données 2014)

Dans le cadre de ses missions d’accompagnement des acteurs et de son implication dans le dispositif régional d’observation énergie-climat, la DREAL Pays de la Loire a réalisé en 2015 une enquête régionale visant à recenser les réseaux de chaleur en fonctionnement ou en projet dans la région.

Cette enquête régionale, portant sur les données de 2014 vient compléter le panorama établi chaque année par le Syndicat national du chauffage urbain et de la climatisation urbaine (SNCU) dans le cadre de son enquête de branche qui ne concerne que les réseaux d’une puissance supérieure à 3,5 MW.

Le taux de retour de l’enquête est de 60 % contre 40 % en 2013. Les résultats présentés ne sont donc pas exhaustifs mais permettent néanmoins de présenter une photographie reflétant assez bien l’état des lieux régional.

Pour 2014, 76 réseaux de chaleur en fonctionnement, représentant plus de 180 km de linéaire et plus de 530 MW de puissance installée, ont été identifiés dans la région des Pays de la Loire.

L’énergie primaire consommée par les chaufferies est de l’ordre de 990 000 MWh dont 350 000 MWh sont liés à l’incinération de déchets et 217 000 MWh au bois-énergie.

Près de 70 000 équivalents logements sont alimentés en chauffage et eau chaude par 23 réseaux (168 km de linéaire de réseau concerné) desservant des zones résidentielles ou mixtes (résidentielles et tertiaires).

La chaleur livrée est de l’ordre de 64 ktep/an. Les énergies renouvelables et de récupération contribuent à hauteur de 65 % de la chaleur livrée grâce notamment à la montée en puissance des chaufferies biomasse.Tous les réseaux de chaleur créés depuis 2010 ont, en effet, choisi la biomasse comme source majoritaire d’énergie primaire dans leur mix énergétique. De même, les plus gros réseaux urbains basculent progressivement vers une utilisation prépondérante de la biomasse à l’occasion d’extension ou d’évolutions techniques du réseau (Centre-Loire à Nantes, La Roseraie à Angers).

En 2015, les projets de création de nouveaux réseaux étaient peu nombreux, du fait de la conjoncture actuelle du prix des énergies et du faible coût du gaz n’incitant pas les collectivités à investir dans des installations biomasse.

Le document complet est téléchargeable en suivant ce lien :

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