Les pressions sur l’hydrologie liées aux usages en Pays de la Loire
La région des Pays de la Loire est la région la plus concernée par les enjeux quantitatifs du bassin Loire Bretagne, sur les masses d’eau souterraines et superficielles. Pour les eaux de surface les données de « pression » utilisées pour l’état des lieux 2019 sont éloquentes.
L’impact des prélèvements en termes d’interception des flux estivaux des cours d’eau est très important et très significatif sur Pays de la Loire, c’est là que les pressions sont les plus fortes avec les secteurs voisins ex Poitou-Charentes et de la Beauce.
Sur les Pays de la Loire en 2016, sur un prélèvement de 485 Millions de m³, la consommation en eau potable représentait 56% des prélèvements, l’irrigation 39% et l’industrie 5%. Au niveau régional et depuis une vingtaine d’années, on constate une réduction des volumes prélevés par les industriels. Pour la consommation en eau potable, les efforts d’économies d’eau ont permis de maintenir une relative stabilité des volumes prélevés malgré l’augmentation marquée de la population régionale. Les volumes prélevés pour l’irrigation sont quant à eux en progression lente depuis les années 2000, mais avec de fortes variabilités interannuelles qui compliquent l’analyse. On observe toutefois de fortes disparités entre départements concernant les volumes et la part de l’irrigation dans les prélèvements
Au-delà de l’enjeu prélèvement, les plans d’eau très nombreux en Pays de la Loire (plus de 40 000 plans d’eau de plus de 1000 m²) ont aussi un impact fort, et l’interception des flux par les plans d’eau apparaît comme une pression majeure dans l’état des lieux 2019.