Les Pays de la Loire, une région dynamique dans le domaine des EcoQuartiers
Le 18 décembre 2014, la ministre du Logement, de l’Égalité des Territoires et de la Ruralité, Sylvia Pinel, a présenté les résultats de la campagne 2014 de labellisation ÉcoQuartier.
Parmi les 19 opérations ayant obtenu le label ÉcoQuartier, 2 sont en Pays de la Loire : la ZAC Desjardins à Angers (49) et le quartier de la Barberie à Changé (53). Par ailleurs, 4 autres projets ont obtenus la mention « Engagé dans la labellisation » (parmi 53 au niveau national) : la ZAC de la Jaguère à Rezé (44), la requalification du centre-ville à Changé (53), le quartier des Grands Jardins à Fercé-sur-Sarthe (72) et l’aménagement du quartier de la gare à la Roche-sur-Yon (85).
Cette seconde vague porte donc à 3 opérations labellisées et 7 projets « Engagé dans la labellisation » dans les Pays de la Loire.
Qu’est-ce qu’un ÉcoQuartier ?
Un ÉcoQuartier est un projet urbain qui doit respecter tous les principes du développement durable. Ainsi, la collectivité porteuse s’engage à réaliser son projet en impliquant tous les acteurs de la ville, du citoyen à l’élu, dès les phases de conception mais aussi lors du chantier et en phase de vie. La mise en place de dispositifs de suivi et d’évaluation des performances techniques de l’ÉcoQuartier mais aussi des pratiques des habitants sont également essentiels pour garantir dans la durée la qualité du projet. Le quartier doit contribuer à l’amélioration du quotidien et du vivre ensemble, par la mise en œuvre d’un cadre de vie sain et sûr pour tous les habitants et usagers de l’espace public ou privé. Il a également vocation à participer au dynamisme économique et territorial. Enfin, pour être labellisé, le projet inclut la promotion de la sobriété énergétique, la préservation de la biodiversité, la gestion responsable des ressources et l’adaptation au changement climatique.
Le label : diffuser des pratiques d’aménagement durables adaptées aux spécificités des territoires
Le label ÉcoQuartier est un outil du Ministère du Logement, de l’Égalité des Territoires et de la Ruralité qui permet d’encourager, d’accompagner et de valoriser des projets d’aménagement et d’urbanisme réellement durables, quels que soient leur échelle et leur contexte. Il distingue l’exemplarité des démarches, clarifie les conditions de réussite des ÉcoQuartiers et permet de passer à une diffusion à grande échelle. Le label n’est pas une norme et ne propose pas de modèle unique. Il a été conçu comme un outil permettant la contextualisation et l’adaptation de la démarche. Il garantit la qualité des projets sur un socle d’exigences fondamentales en s’appuyant sur leur diversité et leur contextualisation.
Les 3 étapes vers le label ÉcoQuartier
La démarche de labellisation comporte 3 étapes correspondants aux différents stades suivis par un projet, de la conception à la livraison en passant par la mise en chantier. La première étape est la signature de la Charte des ÉcoQuartiers par la collectivité qui signifie par là même son engagement dans la démarche et celui des partenaires associés (aménageurs, etc.). Parvenu en phase chantier, le projet peut être reconnu « Engagé dans la labellisation » au regard de l’évaluation de ses objectifs par une triple expertise mise en place par le ministère du Logement, de l’Egalité des Territoires et de la Ruralité et ses services déconcentrés. Le label est décerné à un projet livré au regard d’une expertise de ses résultats. Le Label constitue ainsi une garantie de l’Etat que les réponses apportées aux 20 engagements de la Charte des ÉcoQuartiers, le niveau d’ambition et les résultats attendus sont à la hauteur des enjeux du territoire en matière de transitions écologique et énergétique.
Comme pour les précédentes années, la qualité du « millésime » 2014 du label écoquartier repose sur l’engagement des collectivités porteuses et la rigueur de la procédure d’examen des opérations candidates, qui a mobilisé de nombreux services des services de l’Etat (Ministère du Logement, de l’Égalité des Territoires et de la Ruralité, Ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie, DREAL, DDT, CEREMA) et d’organismes intervenants dans le champ de l’environnement et de l’aménagement durable (Ademe, CAUE, Parcs naturels régionaux, Établissements publics fonciers, Agences d’urbanisme…).
Le dynamisme des Pays de la Loire
Dans le prolongement des deux appels à projets ÉcoQuartier (2009 et 2011) et après celle de 2013, cette seconde vague de labellisation porte donc à 3 les opérations labellisées et à 7 les projets « Engagé dans la labellisation » dans les Pays de la Loire, confirmant le dynamisme régional dans le domaine des ÉcoQuartiers avec des projets implantés dans des communes de toutes tailles et répartis dans les 5 départements.
La première vague de labellisation en 2013 a permis à la ZAC des Perrières située à la Chapelle-sur-Erdre (44) d’obtenir le label EcoQuartier. L’opération de Bottière-Chénaie à Nantes, la ZAC Champ de Foire à Clisson et la ZAC du Plateau des Capucins à Angers ont quant à elles obtenu la mention « Engagé dans la labellisation » en 2013. Au total, les opérations reconnues en 2013 et 2014 dans le cadre de la démarche de labellisation ÉcoQuartier permettent déjà à près de 8000 habitants de vivre dans des quartiers durables en Pays de la Loire et produiront à terme 12 000 logements.
Comme l’a annoncé Sylvia Pinel, la création de l’Institut de la Ville Durable, dont le rapport de préfiguration confié à l’ANRU doit être remis au premier ministre en mars 2015, permettra de coordonner et piloter les différentes initiatives dans le domaine de la ville durable.
En attendant, la ministre a lancé officiellement le 18 décembre 2014 la 3e vague de labellisation qui se déroulera tout au long de l’année 2015 et sera portée par les services de l’État avant la mise en place de l’Institut de la Ville Durable.
Plus d’information sur http://www.territoires.gouv.fr/les-ecoquartiers