Qu’est-ce que la prospective territoriale ? (actes du colloque)

Définitions et apports méthodologiques Intervention de Jean-Claude Gallety, directeur-adjoint du Cerema ville et territoires

Ce document contient l’exposé, illustré des diapositives fournies par l’intervenant, et les propos échangés avec la salle, à son issue.

Contenu

Cet exposé didactique de Jean-Claude Gallety, directeur-adjoint du Cerema, propose une définition de la prospective et des apports méthodologiques.

Il insiste notamment sur :

  • ses origines,
  • ses spécificités,
  • en particulier, ce qui la distingue de la prévision,
  • le rapport au temps (la vision linéaire de l’histoire et les inflexions du futur),
  • les échelles pertinentes pour conduire un exercice de prospective,
  • la place de l’action dans une démarche de prospective,
  • le changement des représentations qu’elle nécessite,
  • sa capacité à aller chercher les ressources cachées d’un territoire.

Il présente également les conditions de son succès.

Extrait

"D’abord un peu d’histoire :
1. Il faut savoir que la prospective (son langage, ses méthodes) a été inventée par les militaires américains, à la sortie de la guerre de 45.

2. En France, la prospective se diffuse ensuite, dans une logique de développement et de rattrapage économiques, par la DATAR et le Ministère de l’Économie, qui vont se poser un certain nombre de questions sur la manière de développer la France. Qu’est-ce que ça veut dire ? Sous quelle forme ? Avec quels ingrédients ? etc. C’est la grande prospective nationale des années 60/70. 3. Et puis, troisième étape en quelque sorte (parce qu’à chaque fois les méthodes de prospective vont changer, bien sûr) c’est l’invention française de la prospective territoriale par les collectivités locales et plus spécifiquement les régions."

Retrouver également le diaporama utilisé le 18 juin 2009

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