Les processus d’élaboration

Les postures à impulser

  • Une co-construction au sein du groupe de travail composé de personnes des DDT(M) et de la Dreal qui intègre les apports d’experts, mesure les ressentis de chacun et sa compréhension des enjeux officiels ;
  • Une projection collective, suffisamment loin dans le temps, pour prendre du recul par rapport à nos préoccupations actuelles ;
  • Une réflexion transversale (qui se nourrira des savoirs sectoriels de chaque participant, service ou mission) permettant de déboucher sur une vision large des mutations potentielles de l’urbanisme régional (avec laquelle chaque participant, service ou mission doit pouvoir enrichir la manière avec laquelle il aborde sa propre activité forcément sectorielle) ;

Les productions attendues

  • Imaginer les différentes évolutions que pourrait connaître l’urbanisme des Pays-de-la-Loire durant les quarante prochaines années ;
  • S’accorder préalablement sur un diagnostic de la situation, en s’accordant à la fois sur une rétrospective et sur l’évolution des facteurs qui influeront sur les particularités de cet urbanisme régional (les évolutions démographiques, les risques naturels, etc.) ;
  • Formaliser des visions en partie complémentaires, alternatives, contrastées de l’urbanisme en 2050 que chacun puisse s’approprier (présentation synthétique, imagée et cartographiée) ;
  • Développer en particulier le volet énergie et climat (adaptation en Pays de la Loire au changement climatique et au contexte énergétique) et bâtir des micro-scénarios sur le changement climatique et les évolutions de la nature, de la consommation et du prix de l’énergie. Ces résultats contribueront à la mise à jour du SRCAE des Pays de la Loire ;
  • Intégrer les capacités d’adaptation des individus et des organisations aux hypothèses élaborées, mesurer ainsi l’impact des comportements individuels et collectifs en Pays de la Loire et envisager des dispositifs capables d’infléchir ces comportements ;
    Repenser l’action quotidienne, en s’interrogeant sur la pertinence des processus organisationnels actuels et en l’adaptant aux spécificités des territoires infra-régionaux.

La valorisation recherchée

  • Faire prendre conscience que chacun a un rôle à jouer au sein de la Dreal pour que l’avenir ne soit pas subi ;
  • Donner envie d’agir aux services, en cherchant les moyens de passer du discours théorique à l’action ;
  • Contribuer, en tant que service de l’État, aux connaissances régionales sur les évolutions possibles de l’urbanisme : un guide stratégique de nos actions politiques dans le domaine sera diffusé.
  • Inscrire la démarche dans le temps, en veillant à conserver les éléments permettant à la fois de retracer la progression de la démarche et de connaître les paramètres pris en compte ou écartés lors des choix (mise en place d’une veille et d’un processus d’évaluation).

La méthode souhaitée

La méthode de prospective territoriale s’appuiera sur des connaissances techniques dans les domaines de l’urbanisme, des coût de l’énergie, des comportements individuels, des risques, des évolutions démographiques, etc.

Elle permettra aux participants du groupe de travail de disposer d’un socle commun de connaissances, à partir des représentations de chacun. Elle rendra efficace le passage de la réflexion à la stratégie et à l’action.

Elle interrogera de manière pertinente les processus organisationnels actuels.

Les processus de travail collectifs prévus seront originaux à la fois par leur organisation et leur capacité à territorialiser la démarche. La méthode permettra également à un groupe de travail d’imaginer l’urbanisme des Pays de la Loire sur le long terme. Elle proposera des supports de communication pertinents et de qualité. Enfin, elle inscrira la démarche dans la durée.

L’organisation du travail

Le groupe de travail est unique.

Il comprendra une trentaine de participants de la Dreal, à la fois issus des services et missions du siège et des unités territoriales (UT), ainsi que des acteurs en fonction dans les cinq DDT(M) de la région. Il s’ouvre à des personnalités qualifiées externes (dans le champ des activités de la Dreal mais également en dehors) à la fois pour des apports de fond et pour assurer une évaluation externe de la production des participants de la Dreal et du bureau d’études.

Le comité des directeurs en région (Coder) prend en charge le pilotage de la démarche, dont il a confié la réalisation à l’équipe-projet.

Au lancement de la démarche (printemps 2012), un coach, désigné par le ministère, pourrait intervenir pour conseiller l’équipe-projet durant deux demi-journées.

Le cahier des charges permettant de rechercher un animateur

Une note complémentaire a été rédigée, pour répondre aux 11 questions posées par les candidats intéressés :

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